Restauration collective
De la graine semée à l’assiette, chaque étape de cette chaîne alimentaire est au centre des préoccupations de notre territoire. Il s’agit de garantir une alimentation saine, sûre et accessible à tous tout en préservant les ressources naturelles et en soutenant les fournisseurs locaux.
Se nourrir : bien plus qu’un simple besoin physiologique !
Producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs… tous ont un rôle à jouer. En choisissant des produits locaux et de saison, en luttant contre le gaspillage, c’est un système alimentaire plus durable et plus équitable qui se met en place.
Depuis 2018, la loi Egalim impose des exigences de qualité dans les assiettes : au moins 50 % de produits durables et de qualité dont 20 % de bio.
Suite aux évolutions règlementaires s’appliquant à la restauration scolaire, il a été décidé de :
- penser les approvisionnements afin de réduire les gaz à effets de serre,
- introduire des repas plus diversifiés dans les menus,
- recourir aux produits labélisés de qualité, durables et bio,
- minimiser le gaspillage.
Précurseur et volontaire
Sans attendre la promulgation de la loi Egalim, Bassin de Pompey a fait le choix de construire une cuisine centrale dès 2016 pour produire les repas des crèches, des écoles, du restaurant inter-entreprise et des résidences séniors, en favorisant la production locale.
En 2017, un espace de maraîchage sur deux hectares a été créé à Saizerais. Confié à un chantier d’insertion sous l’égide de la Communauté de communes, il produit annuellement six tonnes de légumes, choisis pour être plus adaptés au climat lorrain.
Ces choix de politique publique, qui se sont traduits par des prises de compétence au niveau de l’intercommunalité, permettent aujourd’hui de mener des actions concrètes en faveur d’une alimentation de qualité, accessible au plus grand nombre, favorisant l’approvisionnement local et respectueux de l’environnement et des hommes.
Actions engagées pour mettre en place des menus équilibrés, sains et gourmands pour chaque type de convives.
◼ Augmentation et diversification du nombre d’entrées, de plats et de desserts
◼ Équilibre alimentaire et besoin des scolaires : ajout d’une part de féculent avec les légumes
◼ Adaptation des grammages
◼ Suppression progressive des produits déshydratés
◼ Développement du « fait maison »
◼ Introduction de menus « plaisir » pour les enfants
